Ce curieux attelage d’heureux épicuriens portent haut et fort les couleurs de l’Alsace, les valeurs d’un monde fait de labeur et s’épanouissant sur des terroirs riches et généreux, mais exigeants. Le paysage façonne les hommes qui les habitent, ces derniers s’investissant dans le développement et la défense de leurs terres. Ainsi Édouard s’investit dans la vie publique et occupera différentes fonctions à la mairie de Beblenheim, jusqu’à en prendre la tête pendant un quart de siècle. Il sera également le Grand Maître de la Confrérie Saint-Etienne, symbole fort du travail accompli au chai qu’il a bâti dans le village, et des nombreux accueils qu’il organise à la cave, faisant ainsi rayonner la commune. En 40 ans, l’exploitation passera de 4 à 14 hectares, 2 outils de production verront le jour et les premières mises in situ auront lieu en 1961.