Un manque d’eau qui ralentit légèrement le débourrement. Au printemps, les températures sont douces et la pluie est au rendez-vous.
Un climat jusque là plutôt idéal. Les températures grimpent dès le début de l’été, l’annonce d’un millésime précoce. Il faudra être attentif.
L’été 2022 est un des étés les plus chauds jamais enregistrés en Alsace mais les vendanges ne démarreront pas sitôt que l’on imaginait, en raison du manque d’eau du début d’année. La récolte démarre tout début Octobre, dans de bonnes conditions climatiques. Les pluies salvatrices du mois de Septembre ont permis au maturité de bien aboutir.
Les raisins sont bien concentrés et d’assez belle qualité, bien qu’ayant subi un léger stress hydrique par endroit.
Une année singulière, marquée par des conditions climatiques rarissimes. Après un printemps plutôt doux, favorisant un débourrement précoce, le gel s’est abattu sur l’alsace, entraînant de gros dégâts par endroits.
La forte pluviométrie de juillet a ensuite favorisé le développement du Mildiou qui, en attaquant plutôt tardivement les vignes, nous a privés d’une grosse partie de la récolte. Le retour du beau temps en août est allé de pair avec des épisodes d’oïdium. Cet enchaînement défavorable a conduit à une baisse drastique des rendements, allant de 50% à 80% !
Heureusement que les mois de septembre et octobre ont vu le retour d’un beau temps ensoleillé. Couplées à des nuits fraîches, ces journées ont réussi à sauver une vendange qui paraissait mal engagée.
Nous avons repoussé au maximum la récolte afin d’atteindre des degrés de maturité intéressant.
Ainsi, les vins issus de 2021 sont dotés de beaucoup de fraîcheur certes mais également de magnifiques concentrations aromatiques, notamment sur les Rieslings. De grands vins en perspective.
Des vendanges très précoces, ayant démarré le 31 Août. L’état sanitaire de la récolte fût parfait, malgré un tri nécessaire dans les parcelles les plus touchées par la sécheresse.
Les vins issus de ce millésime sont structurés, précis et pour certains, riches. Les nuits plutôt fraîches ont permis d’équilibrer les acidités et nous offrent aujourd’hui de beaux flacons de gardes, notamment sur les Rieslings en Grand Cru.
Après un hiver assez doux, le froid et l’humidité s’installèrent de mars à mi-avril, retardant ainsi le débourrement de la vigne. Le mois de mai fut particulièrement frais avec quelques gelées, heureusement sans conséquences. Ces mauvaises conditions climatiques contribuèrent au ralentissement de la croissance de la vigne.A partir de la deuxième quinzaine du mois de juin, un temps sec et très chaud s’est enfin installé sur l’Alsace. Grâce aux conditions estivales, la croissance de la vigne fut soutenue. Néanmoins, du fait des températures très élevées du mois de juillet et d’une sécheresse persistante, certains secteurs en Alsace ont pu souffrir d’un stress hydrique, impactant ainsi le niveau de leur récolte.
Ailleurs heureusement, les pluies salutaires du mois d’août ont apporté l’eau dont la vigne avait tant besoin. La véraison a finalement été assez précoce (vers la mi -août), comblant ainsi le retard constaté lors de la floraison. Fin août, la conjonction de la pluie et de la chaleur a permis de parfaire les maturités.
Une année historique en termes climatiques. Au cours des 7 premiers mois, l’Alsace a enregistré l’équivalent d’une année pleine de précipitations, permettant ainsi aux sols de reconstituer leurs réserves en eau.
L’été a vu le retour de conditions climatiques plus stables, plus chaudes et surtout plus sèches. Les quelques épisodes de grêle n’eurent guère de conséquences car les températures élevées ont immédiatement séché les baies touchées, facilitant ainsi leur cicatrisation. Vers la fin du mois d’août de trop rares pluies sont venues soulager les vignes, permettant ainsi de parfaire les maturités.
Le mois de janvier fut très froid avec des températures largement négatives pendant plusieurs jours tandis que l’automne et l’hiver ont été secs. Comme en 2016, les fortes gelées des 20 et 21 avril ont marqué ce millésime. La floraison quant à elle, s’est montrée très précoce mais elle s’est déroulée dans de très bonnes conditions. Enfin, l’été a débuté avec des températures clémentes avec cependant quelques journées caniculaires. L’ensemble des conditions climatiques a contribué à la précocité du millésime 2017 qui, malgré de petits rendements, nous a offert une belle qualité.
Fin août, l’état sanitaire des raisins était excellent.
Les vendanges ont débuté dans de bonnes conditions, les raisins présentant de très belles maturités et des acidités plus qu’intéressantes. Les vins révèlent de fortes personnalités, sont très aromatiques et présentent de beaux équilibres. Les Muscat sont frais et croquants. Les Pinot Gris et Noir sont d’une très belle qualité. Les tanins des Pinot Noir sont soyeux et leurs couleurs profondes. Les Gewurztraminer sont concentrés et élégants. Les Riesling quant à eux présentent du fruit et une belle acidité.
C’est un millésime des paradoxes. Un hiver bien froid, ainsi une chute fatale du thermomètre jusqu’à – 4°C fait des ravages dans la nuit du 20 au 21 avril, mais le printemps était arrivé avec une dizaine de jours d’avance cette année, particulièrement pluvieux, forte pression de mildiou oïdium, les bourgeons étaient donc bien développés en mi-avril. La situation climatique a commencé à changer au début juillet, des journées ensoleillées consécutives durant plus d’un mois, la terre et les vignes ont accumulé beaucoup de chaleur. En juillet, les vignes se sont développées en plein essor. Heureusement, les pluies sont venues en août à point nommé, ce qui a permis au Botrytis de s’installer dans les raisins bien mûrs.
Malgré une météo aléatoire, l’inquiétude de la drosophile Suzukii, et une forte impulsion des maladies, la vendange 2016 est assez positive grâce à nos vaillants vendangeurs. Au contraire de la précocité en 2015, nous avons commencé la vendange début octobre et elle a duré quatre semaines.
Les raisins étaient en bon état sanitaire, surtout pour la famille des Pinots : c’est une réussite pour ce millésime 2016. Les Pinot Gris sont accordés d’une acidité fine et mûre avec de belles matières. Les Pinot Noir sont aussi de très bel équilibre, avec des robes sombres et des tanins mûrs. Les Gewurztraminer sont élégants et de belles maturités. Pour finir, c’est une grande année pour les Riesling, vins élégants, salins et tendus.
Avec un hiver particulièrement clément, la végétation a bénéficié de précipitations supérieures à celles de l’année dernière. Les bourgeons commencent à jaillir avec la douceur du printemps (mi-avril), la floraison début juin, et la croissance de la vigne en plein été. Les conditions climatiques sont plus favorables que celles en 2014, surtout les chaleurs de juin et juillet (plus de 40° début juillet) qui favorisent grandement la pousse. Mais la sécheresse de cet été a touché toute la région alsacienne, et a abouti à un ralentissement, voire un blocage du cycle végétatif. Heureusement, une période pluvieuse est survenue en mi-août, et cela a beaucoup soulagé les vignes et aidé à la reprise de la croissance. Grâce aux pluies et au soleil d’été, la maturation des raisins est accélérée, et en même temps, les acidités sont plus faibles que les années précédentes. La tenue de l’acidité a contribué à une bonne gestion des équilibres alcool/sucres résiduels/acides.
Les vendanges 2015 sont marquées par une grande précocité, s’étalant au 7 septembre jusqu’au 5 octobre pour tous les cépages de tous les lieux-dits, et au 21 septembre pour les Vendanges Tardives et Sélection de Grains Nobles. Les excellentes conditions climatiques d’arrière-saison sont propices à la production des Vendanges Tardives et des Sélections de Grains Nobles.
Les Pinot Noir sont assurés d’une très belle concentration avec des équilibres entre intensité de fruit et des tanins soyeux, de couleur très profonde. Les Pinots Gris, d’excellent potentiel. C’était un grand millésime de surmaturité pour les Gewurztraminer qui ont des matières somptueuses, alors que les Riesling sont d’équilibre exceptionnel.
Un hiver court, doux et légèrement pluvieux a laissé place, début mars, à un printemps aux journées ensoleillées et exceptionnellement chaudes pour la saison. Ces conditions ont favorisé un débourrement précoce fin mars et nous ont laissé entrevoir un potentiel de récolte prometteur. Une fleur précoce apparue fin mai a confirmé nos espérances, malgré l’apparition d’un phénomène de coulure surprenant, peu habituel d’un climat chaud et sec (25 à 50% de coulure suivant les endroits). Le mois de juin a été marqué par un déficit hydrique important, avec 200 mm d’eau tombé depuis le début de l’année, alors qu’en moyenne nous bénéficions de 500 à 600 mm de précipitations annuelles. Les mois de juillet et août ont été plus difficiles, marqués par de fortes pluies (le double de la moyenne) qui ont favorisé la pousse des herbes qui n’avaient pas germées au printemps.
Les vendanges 2014 ont été longues et fastidieuses, s’étalant de la mi-septembre à la mi-octobre. Elles ont été marquées par la présence inhabituelle de nombreux foyers de pourriture acétique, liée à l’apparition soudaine d’un nouveau fléau en Alsace : la drosophile zuzuki. La particularité de cette espèce venue d’Asie est de piquer les fruits sains, matures ou en cours de maturation, alors que la drosophile classique que nous connaissons s’attaque uniquement aux fruits abîmés. Les raisins rouges ont été particulièrement touchés (Pinot noir, Pinot gris et Gewurztraminer).
L’état sanitaire compliqué des raisins nous a obligés à recruter une plus grande équipe de vendangeurs et d’effectuer des tris drastiques à la vigne. Afin de maintenir le niveau de qualité des vins, la récolte 2014 à diminuée de plus de 10% (40 hl/ha) par rapport à 2013 (millésime aux rendements déjà faibles).
Les Rieslings (Grands Crus et Lieux-Dits) ont quant à eux été très peu affectés par la drosophile. Ils affichent une maturité hors normes et une superbe tension. 2014 se présente déjà comme un millésime exceptionnel pour les Rieslings.
Cette année fut marquée par un hiver long, frais et humide. Ces conditions climatiques ont repoussé le débourrement de la vigne aux alentours de fin avril. La fraîcheur du mois de mai ralentit fortement la floraison à la mi-juin. Ce retard à la vigne favorisa les phénomènes de coulures et mis ainsi en péril les potentiels de récolte. Les retards accumulés durant le premier semestre de l’année ont pu être rattrapés par des fortes chaleurs durant les mois de juillet et août, générant même sur certains terroirs des situations de stress hydriques.
Le mois de septembre a été marqué par des conditions climatiques idéales, permettant ainsi d’améliorer l’état sanitaire de la vigne. La combinaison de hauts niveaux d’acidité des raisins et d’une lente évolution des sucres a permis de démarrer les vendanges à la mi-septembre pour les crémants et à la fin du mois pour le reste des cépages. Une météo plus capricieuse pointa le bout de son nez durant le mois d’octobre, alternée à la fois de journées sèches et ensoleillées et de périodes très pluvieuses. La chute soudaine des températures à la mi-octobre limita le développement de la pourriture mais ralentit la maturité en sucre des raisins.
Grâce à nos vaillants vendangeurs, nous sommes parvenus à rentrer dans nos chais une très belle récolte 2013 : faible en quantité (45 hl/ha) mais grande en qualité. Aucune Vendange Tardive, ni Sélections de Grains Nobles n’a été récoltée cette année.
En 2013, nous avons récolté pour la première fois et en quantité très faible du Gewurztraminer issu d’une vigne plantée entre les deux guerres sur le Clos histoires des Trois Chemins à Mittelwihr. Selon une étude géo-pédologique de la Sorbonne, ce clos est un des deux meilleurs à Gewurztraminer d’Alsace.
Les niveaux d'acidité importants combinés aux pH faibles ont favorisé des fermentations longues. Ces dernières se sont achevées fin juin. 2013 est sans conteste un millésime à l’acidité droite et fraîche offrant de très beaux potentiels de vieillissement.
Le millésime 2012 a été marqué par un hiver très sec et des températures relativement clémentes. Un mois de février, plus frais puis plus doux, marqua le débourrement de la vigne à la fin du mois de mars. Les températures relativement basses des mois d’avril et de mai ont retardé la floraison, démarrant ainsi fin mai et s’étalant tout au long du mois de juin. Le climat froid et humide laissait craindre un risque de coulure. Par chance, cette dernière ne s’est pas manifestée. Juin et juillet ont enregistré des niveaux de pluie bien supérieurs à la moyenne pour la saison. Un temps chaud et sec au mois d’août a permis d’améliorer l’état sanitaire du vignoble. Fin août, des températures très élevées, voire caniculaires, ont plongé la vigne dans un état de stress hydrique, particulièrement pour les parcelles les plus jeunes. Septembre fût plus clément avec des températures relativement fraîches, favorisant une maturation régulière des raisins.
Les vendanges débutèrent à la mi-septembre avec un état sanitaire parfait et de bons niveaux d’acidité. Les vendanges furent longues car interrompues par des épisodes pluvieux à la mi-octobre, et se terminèrent aux alentours de la troisième semaine d’octobre. Aucune Vendanges Tardives et Sélections de Grains Nobles n’ont été récoltées cette année car les conditions climatiques et la qualité sanitaire des raisins n’étaient pas réunies.
Nous avons également vendangé pour la première fois, une nouvelle parcelle de riesling située sur le Grand-Cru Sporen situé à Riquewihr. L’alliance d’un grand-terroir argilo-marneux et d’une vigne âgée de plus de 80 ans, révéleront des vins d’une grande complexité, à la fois profond et élégant, aux grands potentiels de vieillissement.
2012 révèlent des vins aromatiques, charmeurs et gourmands, affichant un beau gras et une belle fraîcheur.
L’année 2011 a été marquée par des conditions climatiques extrêmes : un hiver très froid (jusqu’à -20°C), un printemps aux températures chaudes et des épisodes de sécheresse suivis de fortes précipitations durant l’été.
La douceur du printemps favorisa un débourrement précoce, fin mars-début avril et une floraison fin mai. Le début de l’été a été marqué par une météo plus humide et fraîche, compensant ainsi le déficit hydrique de l’hiver sec. Les semaines suivantes jusqu’à la vendange ont profité d’un climat estival, favorisant la maturation des raisins et assurant de bonnes conditions sanitaires.
2011 est sans conteste un bon millésime en Alsace. Les vins présentent une belle expression aromatique, sur le fruit et la fraîcheur. Ils sont caractérisés par de belles maturités et des acidités normales, assurant aux vins un équilibre certain et de très bons potentiels de garde.
Un millésime assez difficile, aux conditions climatiques capricieuses. Un hiver long et rigoureux, des températures extrêmement basses (jusqu’à - 20 degrés autour de Colmar…) qui ont entraîné du gel et la perte de bon nombre de Gewurztraminer. Ces températures très froides, ont perturbées la floraison. Un retard rattrapé par les très fortes températures enregistrées à partir du mois de juillet.
Les vins issus du millésime 2010 sont dotés d’une grande fraîcheur et évoluent particulièrement bien dans le temps.
Le savoir-faire des vig erons a été mis à rude épreuve afin de limiter les dégâts liés au gel et à la maturité et d’obtenir de beaux équilibres dans les vins.
Après 2007 et 2008, on continue dans la lignée des grands millésimes avec 2009. Après un hiver d’une rigueur importante, la floraison a démarré plus tôt que d’habitude. Un mois d’Août particulièrement chaud à favoriser de belles maturations des raisins. Il est important de souligner l’excellente qualité sanitaire des raisins issus du millésime 2009. De mémoire de vignerons, on avait rarement vu cela!
Les Gewurztraminers issus de cette année portent particulièrement bien leur nom. Leur peau épaisse leurs apportent des notes épicées d’une grande finesse.
Un hiver et un début de printemps très froid n'annonçait pas un millésime facile… et pourtant le mois de Mai particulièrement chaud a su gommer le retard accumulé. Un mois de juin humide à, par contre, accéléré l’apparition du mildiou.
Un bel été, ni trop frais, ni trop chaud, a cependant aidé à créer un équilibre acidité, arômes, faisant des vins de ce millésime de très beaux vins de garde.